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Bienvenue sur le site web du projet « Cognap » qui vise à explorer le lien entre régulation circadienne du cycle de veille-sommeil et le vieillissement cognitif et cérébral.
« Le sommeil, c’est la santé » ! Oui mais probablement encore plus si on dort au bon moment ! C’est de cette affirmation que provient notre questionnement sur la pratique de la sieste dans ce projet, financé par le Conseil Européen à la Recherche (COGNAP project-GA 757763) et le Fond National de la Recherche Scientifique. Cette étude se déroule au GIGA insitute de l’Université de Liège.
Notre horloge biologique interne façonne l’organisation temporelle du sommeil et de l’éveil. Chez l’homme adulte, cette horloge est façonnée pour établir une période consolidée de sommeil pendant la nuit et une période d’activité pendant la journée. Cette organisation temporelle semble parfaitement adaptée aux conditions de jour-nuit régnant sur terre et est gouvernée par le rythme dit « circadien » (circa = autour ; diem = jour).
Dans le projet COGNAP, nous faisons l’hypothèse qu’une perturbation de l’organisation temporelle du cycle veille-sommeil affecte les performances cognitives et les corrélats cérébraux associés. Un moyen d’explorer cette hypothèse est d’examiner des volontaires avec une organisation temporelle de sommeil très variable comme, par exemple, des individus qui ont l’habitude de faire des siestes. On vise à explorer sous quelles conditions la sieste peut moduler l’organisation temporelle de leur cycle veille-sommeil et dans quel contexte elle peut devenir un facteur de risque pour la santé mentale au cours du vieillissement. Ce questionnement ne paraît pas anodin si on envisage qu’au cours du vieillissement, l’adoption de la sieste augmente et que la croyance commune associe la sieste presqu’exclusivement à des effets bénéfiques.
Nous suggérons également qu’un changement à long terme dans l’hygiène de veille-sommeil peut moduler les performances cognitives au cours du vieillissement. En effet, on peut agir sur les habitudes de veille-sommeil et cette possibilité ouvre des pistes d’intervention prometteuses pour la santé mentale de façon générale.
Comme vous l’aurez compris, nos recherches pourront aider à faire avancer les connaissances actuelles sur l’implication des cycles veille-sommeil sur la cognition humaine. Cela est d’autant plus important qu’à la fois le déclin cognitif et un mauvais sommeil représentent des facteurs déterminants de la santé d’une population vieillissante.
Toute personne intéressée par une participation à ce projet ou une étude sur le sommeil ou le vieillissement cognitif de façon générale est cordialement invitée à nous contacter