Cognap

Sieste ou pas sieste?

Enquête sur l’impact du confinement (COVID-19)

Quelles sont les répercussions du confinement sur notre sommeil, notre état de fatigue et notre mémoire ?

Des chercheurs du Centre de Recherches du Cyclotron et de l’unité de recherche PsyNCog de l’Université de Liège vous invitent à participer à une enquête en ligne afin de mieux comprendre comment la façon dont vous vivez le confinement influence ces aspects de notre quotidien. Cette enquête en ligne se présente sous forme de questionnaires qui abordent ces différentes questions.

Cette enquête est facilement réalisable depuis votre ordinateur et y participer vous prendra environ 60 minutes.

Si vous êtes francophone et avez plus de 18 ans, n’hésitez-pas à participer en cliquant sur ce lien :
https://surveys.fplse.uliege.be/surveys/y.php?s=DMOOSDZWD
Après avoir communiqué votre adresse courriel, vous recevrez un lien qui vous dirigera vers le questionnaire et vous pourrez commencer à répondre. Nous ne conserverons pas votre adresse courriel, celle-ci sera utilisée uniquement pour vous envoyer le lien vers l’étude. Vous pourrez utiliser ce lien à plusieurs reprises si vous souhaitez faire des pauses et compléter le questionnaire en plusieurs fois.Nous vous remercions pour votre participation !

Bienvenue Marion !

L’équipe souhaite la bienvenue à son nouveau membre: Marion Baillet.

Marion était doctorante en neurosciences à l’Université de Bordeaux.  Dans ce cadre, elle a publié un article sur le lien entre le cycle d’activité-repos et la structure de la substance blanche chez les personnes âgées.

Vous pouvez consulter cet article ici: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27664829

Nous sommes maintenant très heureux de compter Marion comme post-doctorante dans l’équipe CogNap.

Dans le cadre de notre étude, son travail et ses analyses porteront plutôt sur le suivi longitudinal des participants et les examens IRM.

L’avis de nos experts du sommeil sur le changement d’heure

Il n’y a pas encore si longtemps, nous changions d’heure pour passer à l’heure d’été.

Cependant, le questionnement de ces derniers temps persiste toujours: doit-on continuer à changer l’heure?

Y aurait-il un intérêt à garder l’heure d’été ou l’heure d’hiver tout au long de l’année?

Les spécialistes du sommeil ont leur idée sur la question. Dans ce cadre, plusieurs chercheurs du centre se sont exprimés sur le sujet. Nous vous invitons à lire leurs avis et conseils dans ces trois articles:

https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/228846/1/Schmidt_Vdw_Press_release_changement_heure.pdf

https://www.levif.be/actualite/europe/changement-d-heure-pourquoi-les-experts-plaident-pour-l-heure-d-hiver/article-normal-1113499.html

https://www.rtl.be/info/belgique/societe/doit-on-garder-l-heure-d-hiver-ou-l-heure-d-ete-cette-chercheuse-a-son-avis-tranche-1072164.aspx

Communiqué de presse réalisé par Gilles, Vincenzo et Christina pour la journée mondiale du Sommeil!

JOURNEE MONDIAL DU SOMMEIL : LE MAUVAIS SOMMEIL N’EST PAS UNE FATALITE !

La journée mondiale du sommeil s’est tenue cette année le 15 mars. Cette journée a permis, comme chaque année, d’attirer l’attention sur une « activité » fondamentale  qui occupe quasiment un tiers de notre vie comme dans l’adage « Métro, boulot, dodo ».

De nombreuses enquêtes montrent que la durée du sommeil va décroissante dans la population. Notre mode de vie grignote le temps que nous réservons au sommeil et favorise toute une série de facteurs « nuisibles » à la qualité du sommeil : stress, anxiété, bruit, pollution lumineuse etc. La prévalence des troubles du sommeil est donc très importante (au-delà de 30% de la population selon certaines études). Au-delà de la fatigue, de la somnolence et de l’inconfort que ces troubles génèrent, ils peuvent être à l’origine de nombreux dysfonctionnements et d’impacts négatifs sur la santé. Peu informés, beaucoup de ceux qui sont atteints de troubles du sommeil les considèrent comme une situation à laquelle il faut s’habituer.

La journée mondiale du sommeil est l’occasion de rappeler que ce n’est pas le cas ! Une somnolence diurne accrue est un signal important qui doit amener des réponses. Car chacun peut agir à son niveau pour améliorer son sommeil.

L’exposition à la lumière artificielle le soir via nos smartphones et tablettes peut par exemple retarder l’endormissement. Les adolescents sont des « victimes » privilégiées de cette lumière au mauvais moment. Par ailleurs un sommeil insuffisant durant l’enfance augmente le risque de plusieurs problèmes de santé et diminue la probabilité de bons résultats scolaires. Un mauvais sommeil chronique à l’âge adulte augmente également le risque de développer plusieurs maladies neurologiques et métaboliques.

Les preuves scientifiques du rôle protecteur d’un sommeil de qualité pour le vieillissement cognitif et cérébral s’accumulent. Dans une population vieillissante, il nous apparait opportun d’insister sur le fait qu’ils devraient être pris en compte dans le débat politique. L’exemple du débat sur l’arrêt du changement biannuel entre heure d’été et heure d’hiver est d’une urgente actualité. Un panel de scientifiques européens prône actuellement le maintien de l’heure standard (ST, dites « heure d’hiver »). Cette dernière conduirait à plus de lumière du matin en hiver et moins de lumière du soir en été. Ces conditions synchroniseraient mieux l’horloge biologique et permettent de dormir plus tôt et d’améliorer l’humeur de certains, le tout en meilleure phase avec les horaires de travail et scolaires qui eux ne vont pas changer avec l’arrêt du changement d’heure. Comment profiter de plus de lumière le soir pour des activités sociales ou ludiques si notre humeur est au plus bas ?

Eviter trop de lumière le soir. S’exposer à plus de lumière le matin. Faire de l’exercice le matin. Eviter la caféine. Se lever en cas de difficulté à dormir la nuit. Ne rester au lit que pour dormir. Effectuer des activités de détente en soirée. Voilà une série de choses qui sont typiquement conseillées en somno-éducation et qui peuvent durablement améliorer le sommeil.

La journée mondiale du sommeil est donc l’occasion de diffuser les résultats des recherches qui mettent encore et toujours en avant la nécessité et l’importance de dormir, même pour ceux qui considérerait ça comme une perte de temps !

 

Gilles Vandewalle

Vincenzo Muto

Christina Schmidt

Chercheurs au Sleep and Chronobiology Lab de l’ULiège.

Meilleurs Voeux pour 2019!

Un grand merci à tous nos volontaires pour leur participation et intérêt!

L’équipe COGNAP vous souhaite les meilleurs vœux .

Au plaisir de vous revoir en 2019!

 

Bravo Michele!

Au GIGA 16 candidats obtiennent une bourse de thèse de doctorat FRIA. Michele en fait partie! Félicitations!

http://www.frs-fnrs.be/docs/Resultats/FRS-FNRS_FRIA-2018_candidatures_retenues.htm?fbclid=IwAR0O7QLKICgsSOEY23HC8406tpFIthLjbRcoMT0Vb0Jn3ct2JLq63uQBOnU

Présentation de nos premières données au Congrès du Sommeil à Lille

Novembre 2018: Mathilde présente les résultats préliminaires sur les données d’actimétrie au Congrès de la Société Française de Recherche et Médecine du sommeil.

Voici un résumé de ce travail:

Titre: La fragmentation du cycle veille-sommeil augmente avec l’âge. Ici, nous explorons la sieste comme indicateur de cette fragmentation.

Des données d’actimétrie ont été collectées chez 35 personnes âgées (57-85 ans, 19 siesteurs [sieste>20min/jour, >3fois/semaine, depuis >1 an]). La fragmentation du sommeil a été évaluée grâce à la probabilité de transition d’une période de repos vers une période d’activité (kRA). Pour la fragmentation d’éveil, la probabilité de transition d’une période d’activité vers une période de repos (kAR) et la fraction de sommeil au cours de l’après-midi (fSoD) ont été examinées. Un score composite de cognition globale et un score spécifique des fonctions exécutives ont été calculés.

Une comparaison de groupes confirme que les siesteurs présentent une fragmentation de la période d’éveil plus élevée que les non siesteurs (fSoD). Cependant, aucune différence n’est observée pour la fragmentation de sommeil (kRA). La fraction de sommeil au cours de l’après-midi mesurée par l’actimétrie peut être utilisée comme une mesure quantitative de la sieste.

Etude financée par FRS-FNRS, ERC-Starting Grant (#GA757763)

Vincenzo donne une présentation pour l’association « Narcolepsie Vlaanderen »

L’association « Narcolepsie Vlaanderen » s’intéresse aux études réalisées par le groupe Sommeil&Chronobiologie du GIGA-CRC in Vivo Imaging. Vincenzo donne une présentation. Le résumé (en Anglais) se trouve ci-bas.

Title: Brain rhythms: from daily to seasonal changes in human cognition.

Speaker: Vincenzo Muto, PhD

Summary: Most living organisms, from cyanobacteria to mammals, exhibit rhythmic changes in physiological and behavioral variables concomitant with the daily light-dark cycle. In humans, the overall rhythmicity observed in physiology and behavior is driven by an internal clock, a small region in the anterior hypothalamus of our brain. This endogenous clock spontaneously synchronizes with the environmental light–dark cycle, allowing the organism to anticipate and adapt to the environmental changes. Unfortunately in the modern society, people are often forced to be awake at inappropriate or at biologically non-optimal times, increasing sleepiness and the consequent risk of accidents, errors and health problems. The effects of sleep deprivation on human cognition are well known and the time course of neurobehavioral performance during extended wakefulness has been accurately described. However little is known about the time course of the neural correlates of cognitive functioning under sleep deprived conditions.   During the talk it was summarized how repeated functional magnetic resonance imaging can assess rhythmicity in cognitive brain responses, ranging from daily to seasonal variations.

 

Pour plus d’informations sur l’association:  http://www.narcolepsievlaanderen.be/

 

Participation au Congrès de la Société Européenne de la Recherche sur le Sommeil

Les membres de l’équipe COGNAP ont obtenu des présentations sous forme de posters et de communications orales lors du 24ième Congrès de la Société Européenne de la Recherche sur le Sommeil à Bâle (Suisse). Cela a permis d’exposer des résultats sur l’analyse électrophysiologique et par actigraphie du sommeil, ainsi que le lien entre sommeil et cognition.

Bienvenue à Mathilde et Michele.

Mathilde Reyt, diplômée en Neurosciences de l’université P. Sabatier à Toulouse, a rejoint l’équipe COGNAP à la mi-février. Son arrivée succède d’un mois celle de Michele Deantoni, également diplômé en Neurosciences, mais cette fois-ci de l’université de Trieste, Italie. Tous deux ont débuté une thèse de doctorat dans le cadre du projet COGNAP et seront par conséquent des acteurs importants de ce projet.

C’est donc avec un peu de retard mais beaucoup de plaisir que nous leur souhaitons la bienvenue et bon courage pour ce projet de longue haleine qu’est une thèse de doctorat.

Avec l’arrivée de Mathilde et Michele, l’équipe est désormais au complet et le projet COGNAP n’attend plus que votre aide pour faire progresser notre compréhension des liens entre sommeil et vieillissement. Lancez-vous!

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